Est-ce la dépression qui incite à boire de l’alcool, ou est-ce l’alcool qui entraîne la dépression ?

Addiction à l’alcool – prise en charge des addictions partout en france

La question revient souvent.  Chez SOS Addict, nous savons que cette relation est complexe et peut fonctionner dans les deux sens. Comprendre ce lien est essentiel pour prévenir et traiter l’addiction à l’alcool. L’histoire de Christian : un exemple concret d’addiction à l’alcool J’ai reçu il y a près d’un an et demi un consultant, Christian*, pour une addiction à l’alcool. Il m’expliquait qu’il buvait pour oublier son passé. Il avait en effet vécu plusieurs épreuves difficiles lors de son enfance et restait focalisé sur la découverte de sa grand-mère décédée suite à un suicide. A l’âge adulte, il vivait ce traumatisme avec la même intensité que lors de son passé et pleurait à chaudes larmes. Il ne s’alcoolisait pas tous les jours, mais lorsqu’il buvait, il se lâchait jusqu’à s’écrouler. Au cours de la séance, Christian apparaissait très dépressif et tournait en boucle sur son besoin de boire pour oublier ce drame. Je comprenais en effet qu’il buvait pour atténuer sa souffrance et je constatais surtout que l’alcool semblait aggraver sa dépression. Je tentais de lui faire comprendre qu’il se trouvait dans un cercle vicieux et je lui proposais de faire le test d’interrompre ses consommations d’alcool quelques jours. Le but de ce test était de permettre à Christian de prendre conscience des bienfaits liés à l’arrêt de l’alcool. J’ai ensuite revu Christian la semaine suivante. Il était frais et en forme. Il avait cessé de boire pendant une semaine et en ressentait déjà les bienfaits. Lorsque nous avons parlé de son histoire, il m’a interrompu en me disant que tout ceci se trouvait loin derrière lui et qu’il souhaitait aller de l’avant.  Nous avons poursuivi l’accompagnement pendant quelques mois en espaçant les rendez-vous. Aujourd’hui Christian est toujours sobre. Il va bien et a la tête pleine de projets pour sa vie de couple. Il est heureux et n’a plus besoin d’alcool pour vivre. Il a bien compris que même si l’alcool apaise sur le coup, le contrecoup lui, peut s’avérer lourd de conséquences. * Le prénom a été modifié afin de préserver l’anonymat du consultant. Article écrit par Nadine MONTEMONT, anciennement dépendante, Présidente de SOS ADDICT, 06.36.02.16.54. Les signes d’une addiction à l’alcool Il est parfois difficile de reconnaître une addiction à l’alcool. Voici quelques signes : Consommation régulière nécessaire pour se sentir bien. Usage de l’alcool pour gérer des émotions difficiles. Relations personnelles et professionnelles affectées. Sentiment de culpabilité ou de honte lié à la consommation. → Si vous vous reconnaissez dans ces situations, demander de l’aide rapidement est essentiel. Nos téléconsultations partout en France permettent de commencer le parcours de soin immédiatement. SOS Addict : Solutions pour surmonter l’addiction à l’alcool Chaque parcours est unique, mais la sortie de l’addiction à l’alcool est possible. Faire le premier pas et demander de l’aide est essentiel. Cet article vous a parlé ? Partagez-le autour de vous pour aider d’autres personnes à découvrir SOS Addic, l’association qui accompagne avec bienveillance toutes les formes d’addictions.

Jeux d’argent : comment s’en sortir ?

Qu’est-ce qui pousse une personne dans l’addiction aux jeux d’argent et de hasard ?Est-ce la recherche de gain, de sensation ? Est-ce pour combler l’ennui ?La plupart des joueurs que j’ai pu rencontrer ont manqué d’argent dans leur enfance et/ou ont du mal à accepter la frustration. Ils ont plein de rêves dans la tête et espèrent sans relâche gagner de l’argent pour s’offrir une belle maison, des voyages et vivre une vie heureuse avec leur petite famille. Alors ils jouent, encore et encore, en espérant gagner une petite fortune.A part que si on fait le bilan entre les gains et les pertes, la mauvaise nouvelle est que les pertes l’emportent, voire le surendettement. Là est la réalité.Si on va plus loin, j’ai constaté que leur salaire partait en fumée dans les jeux et qu’ils ne pouvaient que difficilement finir la fin du mois, engendrant ainsi de la frustration.Si je résume, la frustration entraîne le jeu compulsif, qui mène à des difficultés financières, entraînant plus de frustration. La boucle est bouclée.Comment ne plus tourner en rond et sortir de cette dépendance au jeu ?Faire le bilan sur le papier de ses finances (dépenses, dettes, rémunérations). Ensuite, tenter un regroupement de crédit à la banque avec un taux intéressant (en tout cas surement plus bas que tous les crédits à la consommation qui avoisinent les 20%).Epurer ses dettes et retrouver des finances plus saines.Combler ses manques et trouver d’autres passions qui peuvent l’emporter sur le jeu. Ce que l’on enlève de sa vie a besoin d’être remplacé par quelque chose de plus épanouissant.Ce que je constate c’est que le jeu rempli le temps d’une personne dépendante et ne laisse plus aucune place à autre chose. Si on enlève le jeu, que reste-t-il ?Alors il est temps de se prendre en main et de trouver du sens à sa vie.S’il n’y avait pas le jeu, que pourriez vous enfin faire ? Quels sont vos rêves ?Si vous me dîtes que vous voulez vous payer une belle vie (maison, famille, voyages, …), alors je vous répondrai que sans le jeu, vous avez plus d’argent sur votre compte, et donc la possibilité de réaliser ce rêve accessible.Et oui, sans le jeu, vous êtes plus riche. Vous avez plus d’argent, et surtout plus de temps pour réaliser de belles choses et vous concentrer sur l’essentiel, sur la vraie vie et trouver de nouvelles occupations qui peuvent vous faire vibrer réellement.Alors prêt pour cette nouvelle vie ?!Article écrit par Nadine MONTEMONT, anciennement dépendante, Présidente de SOS ADDICT, 06.36.02.16.54.

Consommation de cocaïne : comment arrêter ?

Depuis quelques mois, le nombre de consultations pour une addiction à la cocaïne redoublent par rapport à l’année 2023.  Nombreuses sont les personnes qui se présentent en consultation pour une addiction à la cocaïne et à l’alcool. Au départ, ceux qui prenaient rendez-vous étaient soit des professionnels en recherche de performance, soit des jeunes âgés d’une trentaine d’années qui en consommaient dans un cadre festif.  Aujourd’hui, il est de plus en plus courant de voir en consultation d’addictologie, des mères de familles qui ne parviennent plus à arrêter cette drogue. Comment en sortir ? Une approche psychothérapeutique, pharmacologique et sociale permet d’accompagner les personnes dépendantes vers la réduction et le sevrage des consommations. Le sevrage n’est que la première étape. Le suivi psychothérapeutique est indispensable ensuite afin de maintenir l’abstinence. Les risques de rechute sont courants. Il arrive fréquemment qu’après quelques semaines ou quelques mois d’abstinence, on se sente trop confiant face à notre capacité à gérer la drogue, et alors, on s’autorise d’en reprendre. On se rassure en se disant que l’on a su résister tout ce temps, et pourtant, on se rend compte que la dose prise, entraîne dégoût, déception, déprime et anxiété.  Il n’est pas utile de se blâmer suite à ce dérapage. La rechute est parfois indispensable car elle permet de tirer un enseignement de cette expérience mal vécue. Alors gardez en tête le mauvais souvenir de cette rechute et surtout l’état de forme et de bien-être dans lequel vous vous trouviez pendant votre abstinence.  Fort de cette expérience, poursuivez ce sevrage. Et si l’envie de consommer vous passe par l’esprit, changez d’air, appelez un ami ou une association d’aide. Ne vous laissez pas tenter, vous savez très bien comment vous allez vous sentir après. Alors dîtes stop à la drogue ! Article écrit par Nadine MONTEMONT, anciennement dépendante, Présidente de SOS ADDICT, 06.36.02.16.54.

Dépendance à l’alcool : comment arrêter de boire ?

Dis-moi tout d’abord, comment tu bois ? Est-ce que tu bois de l’alcool le week-end, le soir ou tous les jours ? Quel que soit le moment où tu bois de l’alcool, qu’est-ce que tu recherches ? Est-ce un besoin de faire la fête, de décompresser, de te défoncer, d’oublier, ou est-ce que tu t’ennuies ? C’est important de mettre des mots sur tes besoins. Mettre des mots sur tes pensées, tes émotions, ta fatigue, tes blessures, aident à prendre conscience de ce qui te pousse à boire… et à en sortir. Tu sais quand on est dans un mode de consommation régulière, on a tendance à faire l’autruche. On sait tous au fond de nous que boire de l’alcool n’est pas bon pour la santé, et pourtant… on continue. Il arrive que dans un éclair de lucidité, l’envie d’arrêter pointe le bout de son nez… et puis, on se rassure, on se ment et on continue à s’enliser dans la dépendance. Et pourtant, une sorte de malaise sournois s’installe à l’intérieur de nous. Rien d’agréable, n’est-ce pas ? Combien de temps faudra-t-il pour se réveiller et réaliser que nous tombons dans un puits sans fond. D’ailleurs, tu constates tout un tas d’inconvénients qui s’installent à cause de ton addiction. Les conséquences sur ta santé commencent à se faire ressentir, ainsi que sur ton entourage, sur ton travail et sur ta vie en général. Tu peux lister ces conséquences négatives pour ouvrir davantage les yeux. Et pour aller plus loin, intéresse-toi, lis sur le sujet de la dépendance à l’alcool, regarde des vidéos, documente-toi et deviens un expert en la matière. Tout ceci t’aidera à une plus grande prise de conscience pour en sortir plus facilement. Et tu peux aussi te demander quelle sera la situation la pire de la pire si tu continues de boire ainsi. Tu connais ta situation actuelle. Chaque jour, chaque semaine, tu vis plus ou moins de la même manière, avec tes habitudes. Il est évident que si tu ne changes rien à ta routine, demain sera pareil à aujourd’hui, et dans une semaine, un mois, des années, la situation sera la même… voire pire. Oui, il y a plus de probabilités pour que ta vie soit plus compliquée. Tu le sais très bien au fond de toi. Mes mots ont pour seul but de te réveiller et de t’aider à sortir de cette douce torpeur qui s’installe insidieusement malgré toi. Je vais t’aider en allant encore plus loin et cette fois avec plus de positif. Imagine : tu ne ressens plus le besoin de t’étourdir avec de l’alcool. Tu vas bien, tu es en pleine forme, plein d’entrain, de dynamisme avec l’envie de faire plein de trucs, seul ou en famille. Tu as du temps car tes journées ne sont plus effacées par l’alcool. Tu te sens bien. Alors dis-moi, comment sera la vie sans addiction ? Imagine ta vie, une belle vie où tout est possible et répond à cette question. Cette perspective est lumineuse, n’est-ce pas ? Tout ceci ne tient qu’à toi. Alors ouvre les yeux… réellement et bats-toi contre ce poison. Oui bats-toi et sois fort et vis ta vie rêvée. Accroche-toi à cette vision qui ne demande qu’à se réaliser. Tout est possible. C’est toi qui décides de la vie que tu souhaites mener. Et même si cela te demande des efforts, cela en vaut vraiment la peine. Se sevrer est la première étape. Ensuite vient le travail de fond sur les raisons qui te poussent à boire. Ce travail psychothérapeutique est indispensable et il existe une multitude de professionnels et de moyens pour aller mieux. Alors cherche la thérapie qui te convient pour commencer. Fais un pas, bouge… et puis d’autres viendront… plus faciles. C’est le premier pas qui est toujours le plus dur, la suite vient plus facilement. Alors que choisis-tu ? La situation la pire de la pire ou… la belle vie lumineuse ? Courage dans ce combat pour la vie… Nadine MONTEMONT, anciennement dépendante, Présidente de SOS ADDICT, 0636021654.

ANXIOLYTIQUES : Ne sous-estimez pas les risques de dépendance !

Qui n’a pas souffert d’anxiété ou de dépression au cours de sa vie ? La prescription des anxiolytiques est limitée à douze semaines… et pourtant, nombreux sont les patients qui en prennent sur plusieurs années. Personne n’est à blâmer cependant ces traitements ne sont pas anodins et la règle reste la prudence, car une fois pris au piège, il est difficile de s’en libérer. TEMOIGNAGE : « une véritable descente aux enfers ! » Quand j’étais accro aux anxiolytiques, je me souviens de 2 éléments marquants. Le premier c’est que je prenais ces médicaments pour ne pas être mal. Et quand je les prenais, ça me rendait malade aussi. Je prenais ces cachets pour éviter le manque atroce et ces anxiolytiques me vrillaient également le cerveau et l’estomac. J’avais des hallucinations visuelles et la nausée. Pas top. Du coup, ça m’a aidée à trouver la motivation d’arrêter ces cochonneries. Et l’autre élément marquant est cette descente aux enfers. Je me voyais couler dans un puits sans fond si noir, si obscur, telles des ténèbres. Et parfois lorsque j’allais un peu mieux, j’arrivais à percevoir un semblant de lumière tout en haut. Et j’ai fini par couler complètement et commettre l’irréparable en voulant mourir. Je voulais dormir à tout jamais, ne plus souffrir, ne plus vivre ce cauchemard. Et puis, un jour, au fond de ce puits, j’ai pu taper du pied pour remonter petit à petit. L’envie de suicide devenait la seule issue, c’était devenu une obsession telle que lorsque je suis passée à l’acte, la pression est retombée et j’ai pu enfin remonter la pente. C’est là que j’ai amorcé un sevrage. J’avais tenté à plusieurs reprise de m’arrêter brutalement. Ce qui m’a valu de connaître le manque affreux avec des tremblements dans tout le corps, des courbatures, des sueurs, des insomnies sur plusieurs jours, et l’envie de me vider littéralement de ce poison avec des crampes au ventre et à l’estomac. Je tenais bon et j’arrivais à me sevrer. Mais ce que je ne savais pas c’est que cette méthode était dangereuse, on peut y laisser sa vie. D’ailleurs je rechutais à chaque fois. Et un jour, j’ai tenté de me sevrer par pallier. Petit à petit, de façon à ce que le manque soit supportable. J’ai réussi ainsi à tout arrêter et j’ai pu entamer un travail psychothérapeutique profond pour ne plus sombrer. Aujourd’hui je suis là devant vous à écrire ces quelques lignes et fière d’en être sortie pour vous aider à mon tour. Car dans ces moments terribles on se sent si seul et désoeuvré. Je n’ai pas trouvé qui que ce soit pour m’aider alors je me suis aidée moi-même et j’ai trouvé de formidables ressources. Vous pouvez vous en sortir mais ne restez pas seul. Parlez-en. Aujourd’hui, il existe des aides, des professionnels pour vous accompagner vers la guérison, vers la liberté Nadine MONTEMONT / Présidente de SOS ADDICT

Comment savoir si je bois trop ?

EN SOIREE AVEC LES AMIS, JE ME LACHE SUR L’ALCOOL… MAIS EN SEMAINE, JE NE BOIS JAMAIS… Y A-T-IL UN RISQUE POUR MA SANTE ? Toute consommation abusive est nocive pour la santé et peut entraîner également des comportements à risque. Attention si vous consommez toujours plus et si l’envie de boire en semaine se fait sentir. Soyez conscients que la limite entre la consommation festive et la dépendance est mince. La dépendance à l’alcool s’installe de manière insidieuse. Restez prudent. CE QUI DOIT VOUS ALERTER : . Vous avez déjà ressenti le besoin de diminuer votre consommation d’alcool. . Votre entourage vous a déjà fait des remarques sur votre consommation d’alcool. . Vous avez déjà eu l’impression que vous buviez trop. . Vous avez déjà eu le besoin d’alcool dès le matin. SI VOUS PENSEZ AVOIR UN PROBLEME, DEMANDEZ CONSEIL…