Depuis quelques mois, le nombre de consultations pour une addiction à la cocaïne redoublent par rapport à l’année 2023.
Nombreuses sont les personnes qui se présentent en consultation pour une addiction à la cocaïne et à l’alcool. Au départ, ceux qui prenaient rendez-vous étaient soit des professionnels en recherche de performance, soit des jeunes âgés d’une trentaine d’années qui en consommaient dans un cadre festif.
Aujourd’hui, il est de plus en plus courant de voir en consultation d’addictologie, des mères de familles qui ne parviennent plus à arrêter cette drogue.
Comment en sortir ?
Une approche psychothérapeutique, pharmacologique et sociale permet d’accompagner les personnes dépendantes vers la réduction et le sevrage des consommations.
Le sevrage n’est que la première étape. Le suivi psychothérapeutique est indispensable ensuite afin de maintenir l’abstinence.
Les risques de rechute sont courants. Il arrive fréquemment qu’après quelques semaines ou quelques mois d’abstinence, on se sente trop confiant face à notre capacité à gérer la drogue, et alors, on s’autorise d’en reprendre. On se rassure en se disant que l’on a su résister tout ce temps, et pourtant, on se rend compte que la dose prise, entraîne dégoût, déception, déprime et anxiété.
Il n’est pas utile de se blâmer suite à ce dérapage. La rechute est parfois indispensable car elle permet de tirer un enseignement de cette expérience mal vécue.
Alors gardez en tête le mauvais souvenir de cette rechute et surtout l’état de forme et de bien-être dans lequel vous vous trouviez pendant votre abstinence.
Fort de cette expérience, poursuivez ce sevrage. Et si l’envie de consommer vous passe par l’esprit, changez d’air, appelez un ami ou une association d’aide. Ne vous laissez pas tenter, vous savez très bien comment vous allez vous sentir après. Alors dîtes stop à la drogue !
Article écrit par Nadine MONTEMONT, anciennement dépendante, Présidente de SOS ADDICT, 06.36.02.16.54.